International

CNRS Sciences informatiques participe depuis longtemps à un réseau de laboratoires issus des pays phares en sciences de l'information. Il tisse des liens étroits avec les acteurs de la recherche des pays émergents, renforçant ainsi sa position au sein d’une science mondialisée et offre ainsi de multiples possibilités de coopérations et de mobilité à l’international.

CNRS Sciences informatiques à l'international

Grâce aux outils de coopération mis en place par le CNRS, les chercheurs de CNRS Sciences informatiques travaillent en collaboration avec des laboratoires en sciences de l’information sur tous les continents.

Avec ses bureaux et ses laboratoires internationaux de recherche (IRL), le CNRS est l’un des rares organismes de recherche au monde à disposer de représentations permanentes et de structures de recherche pérennes à l’étranger. Pour collaborer avec leurs homologues les chercheurs de CNRS Sciences informatiques mettent à profit les outils de coopération à leur disposition. L’institut est ainsi impliqué dans :

  • International Research Laboratory (IRL) - Australie, Canada, Inde, Israël, Japon, Singapour
  • 10 International Research Project (IRP) - Australie, Argentine, Cameroun, Canada, États-Unis, Italie, Liban, Maroc
  • 2 International Research Network (IRN) - Allemagne, Italie

Comme les autres instituts du CNRS, CNRS Sciences informatiques bénéficie aussi du soutien de la Direction Europe de la recherche et coopération internationale (Derci) pour accompagner son développement international.

Voir le site de la Derci

Contact

Cellule Internationale et Europe de CNRS Sciences informatiques

Préparer une coopération ou une mobilité à l’international

Coopération à l’international

Selon la maturité et l’historique des coopérations envisagées, divers types de mécanismes sont envisageables :

  • Les International Research Laboratory (IRL) structurent en un lieu identifié les présences significatives et durables de scientifiques d’un nombre limité d’institutions de recherche françaises et étrangères (un seul pays étranger partenaire).
  • Les International Research Projects (IRP) sont des projets de recherche collaborative établis entre un ou plusieurs laboratoires du CNRS et des laboratoires d’un ou deux pays étrangers. Ils permettent de consolider des collaborations déjà établies à travers des échanges scientifiques de courte ou moyenne durée.
  • Les International Research Network (IRN) associent plusieurs partenaires français et étrangers et se focalisent sur un thème déterminé.

Pour ces structures qui s’inscrivent dans la durée (IRL, IRP et IRN), il n’existe pas d’appel à projets, leur création se discute directement au niveau de CNRS Sciences informatiques avec la cellule International.

Néanmoins, il existe d’autres types d’actions favorisant la coopération à l’international via des appels à projets réguliers :

  • De nombreuses actions émergentes à l’international (IEA pour International Emerging Action) favorisent également les partenariats et l‘exploration de nouveaux champs de recherche. L’appel 2022 aura lieu fin juin 2021.
  • Il existe également de multiples programmes internationaux, par exemple bilatéraux, relayés par la DERCI.

CNRS Sciences informatiques cherche à intensifier les partenariats avec les pays émergents à forte croissance en participant sur place au développement de la recherche et à la formation des jeunes doctorants. CNRS Sciences informatiques est également présent dans les pays en développement.

Mobilité à l’international

Parallèlement à la mise en place de structures internationales telles que les IRL, IRP et IRN, CNRS Sciences informatiques encourage les chercheuses, chercheurs, enseignantes-chercheuses et enseignants-chercheurs de ses laboratoires à effectuer des séjours de moyenne ou de longue durée à l’étranger, typiquement dans des IRL. La mobilité peut, par exemple, reposer sur une demande d’Accueil en Délégation auprès du CNRS (dans le cadre de la campagne nationale annuelle).

Découvrez les témoignages de deux chercheurs ayant vécu une expérience de mobilité internationale :

Caroline Chaux : mobilité internationale au CNRS en période de pandémie

Yann Ponty : « Naviguer entre la France et le Canada a été extrêmement dynamisant »

Guillaume Chapuy : « S’expatrier est une autre forme de remise en question »

Horizon Europe for Beginners

Horizon Europe (HE) est un programme qui finance la recherche dans l'Union européenne. CNRS Sciences informatiques a voulu proposer une lecture du programme Horizon Europe (HE) du point de vue d'un chercheur.

Disclaimer

Les textes officiels sur l'HE sont composés d'un jargon et d'acronymes qui peuvent apparaître comme cryptiques. La page Horizon Europe for Beginners essaie d'introduire ses principaux concepts dans un langage plutôt simple, en laissant une partie explicative sur le jargon à la fin. Par conséquent, les informations fournies dans cette page peuvent ne pas toujours être formellement correctes. Pour des descriptions complètement et formellement correctes d’Horizon Europe, les bonnes sources sont la page de la Commission européenne d'Horizon Europe ou la page du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, tandis que la source ultime est la législation européenne qui a établi le programme.

La page Horizon Europe for Beginners est rédigée en version longue en anglais.

Horizon Europe for Beginners en anglais

Contact

Cellule Europe de CNRS Sciences informatiques

International Research Laboratory (IRL) / Laboratoire de recherche international

Un outil de coopération internationale partagé par le CNRS, au service de la structuration d’une collaboration de recherche internationale fortement localisée.

Les International Research Laboratory (IRL) constituent de véritables unités de recherche implantées à l’étranger au sein desquelles des activités de recherche sont menées en commun autour d’axes scientifiques partagés. Ils structurent en un lieu identifié les présences significatives et durables de scientifiques d’un nombre limité d’institutions de recherche françaises et étrangères (un seul pays étranger partenaire). Les IRL ont une durée de 5 ans.

 

CNRS Sciences informatiques compte 6 IRL :

CROSSING en Australie

L'IRL frenCh austRalian labOratory for humanS / autonomouS agents teamING (CROSSING) vise à proposer des solutions pour que les humains, les intelligences artificielles (IA) et les systèmes autonomes collaborent ensemble, de manière efficace et éthique.

Implanté en Australie, et lancé début 2021, il associe le CNRS, l'IMT Atlantique avec trois grandes universités australiennes (Université d’Adelaïde, Université d’Australie du Sud, Université de Flinders) ainsi que Naval Group, leader européen du naval de défense.

Un axe fort est donné à la multidisciplinarité, afin de contribuer à accompagner certaines industries comme la santé, la défense et « l’industrie 4.0 ».

Voir aussi :

 

FILOFOCS en Israël

filofocs

L’IRL French-Israeli Laboratory on Foundations of Computer Science (FILOFOCS) est créée pour cinq ans (2019-2023) et associe cinq partenaires français et israéliens dans le domaine de l’informatique fondamentale. FILOFOCS regroupe des chercheurs de l’Institut de Recherche en Informatique Fondamentale (IRIF - CNRS/Université Paris-Diderot), laboratoire commun au CNRS et à l’Université Paris Diderot travaillant dans le domaine de l’informatique théorique, ainsi que des chercheurs de trois des principales institutions scientifiques israéliennes dans ce domaine : l’université de Tel Aviv, l’université hébraïque de Jérusalem et l’Institut Weizmann des sciences.

Voir aussi :

ILLS au Canada

L’IRL International Laboratory on Learning Systems (ILLS) vise à développer des outils mathématiques pour améliorer les algorithmes de machine learning et sécuriser leur utilisation. Ces algorithmes pourront par exemple être utilisés pour le traitement du langage naturel et de la parole ou pour des applications autour de la vision par ordinateur et du traitement des signaux. Implanté à Montréal et lancé en avril 2022, il associe le CNRS, l’Université McGill, l’École de technologie supérieure (ETS) de Montréal, l'Institut québécois d'intelligence artificielle (Mila), l’Université Paris-Saclay et CentraleSupélec.

Ipal à Singapour

ipal

L’IRL Image & Pervasive Access Lab (Ipal) s’intéresse à l’imagerie biomédicale, aux accès pervasifs, à la gestion et à l’amélioration du cadre de vie.

Ipal associe le CNRS, CY Cergy-Paris Université, Toulouse INP, l’Université de Toulouse 3, l’agence A*STAR et la National University of Singapore (NUS).

Mots-clés : imagerie biomédicale, accès pervasifs, gestion et amélioration du cadre de vie, smart cities.

Voir aussi :

JFLI au Japon

jfli

Depuis 2012, le Japanese-French Laboratory for Informatics (JFLI) constitue un hub pour les coopérations à distance entre la France et le Japon. Cette unité mixte internationale organise des workshops réguliers et accueille des chercheurs dans la capitale japonaise pour de courts séjours, comme pour de plus longues résidences.

Les recherches menées au JFLI couvrent un grand nombre de domaines : réseaux de nouvelle génération et Internet du futur, cryptographie, calcul haute performance, logiciel, modèles de programmation et méthodes formelles, réalité virtuelle, multimédia, informatique quantique, etc.

Le JFLI succède au laboratoire international associé (LIA) du même nom, créé en 2009. Il associe le CNRS, Sorbonne Université, et côté japonais : la Graduate School of Information Science and Technology de l’Université de Tokyo, le National Institute of Informatics (NII) de Tokyo et l’Université de Keio.

ReLaX en Inde

relax

Le Research Lab in Computer Science (ReLaX) à Chennai, capitale de l’État du Tamil Nadu dans le Sud de l'Inde, sert de plate-forme aux relations franco-indiennes en informatique théorique (algorithmique, logique, combinatoire, modèles du calcul et complexité, méthodes formelles) et à ses applications directes comme la vérification, les systèmes distribués ou la science des données.

Créé en 2017 après plus de quinze années d’échanges entre les équipes de recherche françaises et indiennes, cet IRL est ouvert aux interactions naturelles avec les mathématiques, et favorise aussi les collaborations industrielles avec des entreprises françaises et indiennes.

ReLaX associe le CNRS, l’École Normale Supérieure Paris-Saclay, l’Université de Bordeaux, le Chennai Mathematical Institute (CMI) et l’Institute of Mathematical Sciences (IMSc).

International Research Project (IRP) / Projet de recherche international

Les International Research Project (IRP) sont des projets de recherche collaborative établis entre un ou plusieurs laboratoires du CNRS et des laboratoires d’un ou deux pays étrangers.

Ces projets permettent de consolider des collaborations déjà établies à travers des échanges scientifiques de courte ou moyenne durée. Ils ont pour objet l’organisation de réunions de travail ou de séminaires, le développement d’activités de recherche communes y compris des recherches de terrain, et l’encadrement d’étudiants. Les équipes françaises et étrangères doivent avoir déjà démontré leur capacité à collaborer ensemble (par exemple par une ou plusieurs publications communes). Ces programmes sont d’une durée de 5 ans.

 

Avec 10 IRP, CNRS Sciences informatiques a mis en place des collaborations stratégiques à l'échelle internationale :

AAURS en Australie

L'objectif de la création de l'IRP Advancing Autonomy for Unmanned Robotic Systems (AAURS) entre le laboratoire Informatique, Signaux et Systèmes de Sophia-Antipolis (I3S - CNRS/Université Côte d'Azur) et la Research School of Engineering de l’Australian National University est de dépasser l'état de l'art en matière de théorie des systèmes et de contrôle appliqué aux robots sans pilote. Grand nombre de problèmes théoriques ouverts ayant un fort impact dans les applications pratiques seront abordés pour permettre aux systèmes robotiques sans pilote de fonctionner de manière plus fiable dans une dynamique complexe. Par exemple, une attention est portée aux environnements rencontrés dans des applications du monde réel.

ADONIS au Liban

L'IRP Approches de Diagnostic et de cONtrôle Intelligent des Systèmes (ADONIS), 2020-2025, porte sur le diagnostic et le contrôle intelligent des systèmes. Il associe des chercheurs de quatre organismes partenaires : Université de technologie de Compiègne (UTC), Faculté de Génie – Université Libanaise (UL), CNRS France et CNRS Liban, ayant des centres d’intérêt communs et une volonté de collaborer dans les domaines du contrôle, de l’analyse des données, de la maîtrise des incertitudes et ceci dans plusieurs cadres d’études, comme notamment les systèmes biomédicaux et les systèmes de transport. Trois unités de recherche UTC/CNRS sont impliquées dans cet IRP : laboratoire Heuristique et diagnostic des systèmes complexes (Heudiasyc - CNRS/Université de technologie de Compiègne), laboratoire Roberval - Unite de Recherche en Mecanique, acoustique et matériaux (Roberval - CNRS/Université de technologie de Compiègne) ainsi que le laboratoire Biomécanique et Bioingénierie (BMBI - CNRS/Université de technologie de Compiègne).

Après de longues années de collaboration entre ces établissements, et notamment entre l’UTC et l’UL depuis 1997, ce projet vise à consolider et pérenniser cette collaboration, à élargir son périmètre à de nouvelles thématiques de recherche, et à augmenter son attractivité et sa visibilité.

Le projet scientifique s’articule autour de deux axes théoriques, et de trois domaines d’ingénierie :

schéma adonis

 

Voir aussi : « Pérenniser et amplifier la collaboration scientifique franco-libanaise »

DATANET au Maroc

Les recherches menées dans le cadre de l'IRP DATANET concernent la fouille de données massives d’une part, et la gestion des recommandations des réseaux sociaux d’autre part, avec des applications dans le domaine de l’environnement, de la santé, de la gestion de l’énergie et de l’étude des langues.

Créé au 1er janvier 2015, DATANET associe le CNRS et l’Université de Lorraine pour le Laboratoire lorrain de recherche en informatique et ses applications (Loria - CNRS/Université de Lorraine/Inria), l’Université Al Akhawayn (AUI), le Centre National de la Recherche Scientifique et Technique (CNRST), l’École Nationale Supérieure d’informatique et Analyse des Systèmes (ENSIAS), la Faculté des Sciences et Techniques de Tanger (FST-Tanger), l’Institut National des Postes et Télécommunications (INPT) et l’Université Internationale de Rabat (UIR).

Mots-clés : fouille de données, découverte de connaissances dans des masses de données (DCMD), analyse formelle de concepts, parallélisation des algorithmes DCMD, réseaux à grande échelle, modélisation stochastique et évaluation des performances, réseaux intelligents, changement climatique et catastrophes naturelles, réseaux sociaux avec un focus plus spécifique sur le monde arabe et ses dialectes, management des recommandations des réseaux sociaux.

Voir aussi : Signature de DATANET" sur le site du LORIA

GeoGen3DHuman en Italie

L’IRP Geometric Deep Learning and Generative Models for 3D Human (GeoGen3DHuman) entre l’UMR CNRS Centre de Recherche en Informatique, Signal et Automatique de Lille (CRIStAL - CNRS/Université de Lille/ Centrale Lille) et Media Integration and Communication Center (MICC) de l’Université de Florence est une recherche conjointe et une collaboration dans le domaine de la vision par ordinateur et de l'intelligence artificielle. L'objectif principal de GeoGen3DHuman est de développer des modèles génératifs fondés sur des principes mathématiques pour l'apprentissage profond dans des domaines non-euclidiens tels que les graphes et les maillages 3D. GeoGen3DHuman aborde certains des problèmes les plus difficiles dans différents domaines tels que la vision par ordinateur et l’informatique graphique, où les modèles génératifs jouent un rôle très important. Le sujet de recherche lui-même est très opportun en termes de besoin et d'applicabilité des systèmes visés. 

Plus précisément, cet IRP développe des techniques pour l'apprentissage profond géométrique sur des maillages 3D, les modèles génératifs dans des domaines non-euclidiens et les applications qui utilisent des modèles 3D du visage et du corps humain.

Mots clés : intelligence artificielle, apprentissage profond géométrique, humain 3D/4D.

INSIMIA en Italie

L'IRP INtégrité des Systèmes Intégrés Matériellogiciel à l’ère de l’Intelligence Artificielle (INSIMIA) est la suite du projet initié avec le Laboratoire franco-italien de recherche sur les systèmes intégrés matériel-logiciel (Lafisi) qui a permis d’asseoir la visibilité du Laboratoire d'Informatique, de Robotique et de Microélectronique de Montpellier (LIRMM - CNRS/Université de Montpellier) et du Politecnico di Torino dans le domaine du test et de la fiabilité des systèmes intégrés matériel-logiciel, notamment par le biais d’une production scientifique conséquente et de qualité. INSIMIA a pour objectif de dynamiser la synergie entre ces deux centres développant des recherches complémentaires, pour développer de nouvelles thématiques de recherche dans le domaine de l’intégrité des systèmes intégrés sur puce, mais dans un espace de recherche centré sur l’Intelligence Artificielle. Un effort particulier est porté sur la valorisation et au transfert technologique des résultats de recherche obtenus dans le cadre de cet IRP.

Créé en 2020, INSIMIA associe le CNRS, l’Université de Montpellier et le Politecnico di Torino.

JMSL aux États-Unis

L'IRP Joint Montpellier Stanford Laboratory (JMSL) est issu d'un partenariat entre le Laboratoire d'Informatique, de Robotique et de Microélectronique de Montpellier (LIRMM - CNRS/Université de Montpellier) et Stanford University. Son objectif pour les années à venir est articulé autour de collaborations selon les trois axes principaux présentés ci-dessous :

  • robotique sous-marine,
  • robotique médicale,
  • web sémantique.

À terme, cette collaboration a pour objectif de s’élargir à d’autres sujets comme les interactions humain-robot, les applications biomédicales, la science des données, etc.

MAKC aux États-Unis

L'IRP Modern Approaches to Knowledge Compilation (MAKC) est centrée sur la compilation de connaissances pour la résolution de problèmes. La compilation de connaissances est un domaine de recherche qui vise à pré-traiter les informations afin d'améliorer le temps nécessaire pour résoudre des tâches de calcul très exigeantes (c'est-à-dire résoudre des problèmes NP et Beyond NP). L'objectif principal de MAKC est de concevoir et d'évaluer des outils pour la compilation de connaissances de différents types (principalement des pré-processeurs, des compilateurs et des raisonneurs) et de les appliquer pour résoudre des problèmes issus d'un large éventail de domaines, comme par exemple la configuration du produit, la vérification formelle, l'inférence probabiliste, l'apprentissage automatique et bases de données.

MLNS2 au Cameroun

L'IRP Machine Learning, Network, System and Security (MLNS2) s'intéresse à la cybersécurité, qui est une thématique de recherche extrêmement importante aussi bien au Cameroun qu'en France. Il s'intéresse principalement à deux problèmes : la prolifération des malwares sur les smartphones et la fraude aux appels téléphoniques dont souffrent plusieurs pays africains.

Créé en 2022, MLNS2 associe en France le CNRS et plusieurs laboratoires à savoir le Laboratoire d'Informatique en Images et Systèmes d'Information (LIRIS - CNRS/INSA de Lyon/Université Claude Bernard Lyon 1), le Laboratoire d’Informatique de Grenoble (LIG, CNRS/Université Grenoble Alpes), l'Institut de recherche en informatique et systèmes aléatoires (IRISA - CNRS/Université de Rennes 1), et au Cameroun l'Université de Yaoundé I et ses laboratoires d'informatique.

Mots-clés : sécurité, système d'exploitation, machine learning, réseaux, privacy.

ROI-TML au Canada

L'IRP Recherche Opérationnelle et Informatique en Transport, Mobilité et Logistique (ROI-TML) s’intéresse aux problèmes d’optimisation (discrets et/ou continus) issus du transport moderne et durable, conjuguant le déplacement des marchandises et la mobilité des personnes.

Créé en 2016, ROI-TML associe le CNRS et l’Université Valenciennes Hainaut-Cambrésis pour le Laboratoire d’Automatique, de Mécanique et d’Informatique Industrielles et Humaines (LAMIH - CNRS/Université Valenciennes Hainaut-Cambrésis), et le Centre interuniversitaire de recherche sur les réseaux d’entreprise, la logistique et le transport (CIRRELT - Université de Montréal).
 

Voir aussi : Signature du LIA ROI-TLM

SINFIN en Argentine

Les recherches menées dans le cadre de l'IRP Systèmes, vérIfication, iNformatique Fondamentale, logIque, laNgages (SINFIN) portent sur l’utilisation de méthodes formelles dans la mise en oeuvre de théories et d’outils automatiques servant à la modélisation, la vérification et le développement de logiciels complexes.

Créé en 2019, SINFIN succède au LIA Infinis qui avait débuté en 2011. Il associe le CNRS, l’Université Paris Diderot, le Consejo Nacional de Investigaciones Científicas y Técnicas (CONICET) et l’Université de Buenos Aires.

Voir aussi : Signature de renouvellement du LIA INFINIS

International Research Network (IRN) / Réseau de recherche international

Un International Research Network (IRN) associe plusieurs partenaires français et étrangers, créant ainsi un forum bénéfique aux échanges scientifiques sur un thème déterminé.

Un IRN regroupe de un à trois laboratoires par pays travaillant sous la tutelle d'un comité de coordination pour une durée de 5 ans renouvelable.

CNRS Sciences informatiques a actuellement 2 IRN en cours :

Alea Network

Créé en 2015, l'IRN Alea Network réunit des chercheurs sur les structures aléatoires discrètes issus de différents domaines : informatique, mathématiques discrètes, probabilités, physique statistique, bio-informatique . Dans ce contexte multidisciplinaire, l’objectif est d’élaborer des méthodes pour quantifier les aléas et analyser les propriétés statistiques des structures combinatoires fondamentales.

Alea associe :

  • En France : le CNRS, Sorbonne Université, l’Université Paris 13, l’Université Versailles Saint-Quentin en Yvelines, l’Université de Bordeaux, Bordeaux INP
  • En Autriche : Technische Universität Wien
  • En Suède : Royal Institute of Technology
  • En Grande-Bretagne : University of Oxford
  • En Allemagne : Ludwig-Maximilians-Universität München

Logique linéaire

Créé en 2015, l'IRN Logique linéaire est un réseau visant à organiser et coordonner la recherche entre la France et l’Italie sur de nombreux aspects de la sémantique des langages de programmation et de théorie de la preuve. La logique linéaire est maintenant un outil essentiel dans la sémantique dénotationnelle, dans la théorie des langages de programmation, de la concurrence, de la complexité, des méthodes formelles, etc.

Logique linéaire associe :

  • En France : le CNRS, l’Université Paris-Diderot, Aix-Marseille Université, l’École Centrale de Marseille, l’École Normale Supérieure de Lyon, l’Université Claude Bernard
  • En Italie : Instituto Nazionale di Alta Matematica, Università degli Studi « Roma Tre », Alma Mater Studiorum – Università di Bologna et Università degli Studi di Torino.

Mots-clés : logique linéaire, langages de programmation